Au-dessus de la ville

Du haut de la colline du Munot, l’œil embrasse les toits

Du haut des remparts du Munot, le regard embrasse les toits de Schaffhouse et les alentours. Lors de son achèvement en 1589, la vue était encore totalement dégagée. La plate-forme fut dans un premier temps entourée d’un mur crénelé de faible hauteur. Seule une simple construction de bois offrait une protection contre les intempéries.

Afin d’améliorer la couverture des troupes d’occupation, le mur d’enceinte fut surélevé de 4 mètres au nord, du côté ennemi, et doté de huit ouvertures de tir et de quatre encorbellements, appelés échauguettes. Le renfoncement en forme d’escalier au centre a été aplani.

Des travaux de construction plus récents n’ont été réalisés que dans le cadre des mesures de restauration des XIXe et XXe siècles, comme la cimentation de la plate-forme (1865-67) ou l’installation d’une véranda (1867-87). Enfin, dans les années 1956/57, le crénelage a subi une nouvelle transformation importante.

Plan de la plate-forme du Munot:
a | Tour circulaire
b | Accès au chemin de ronde oriental (escalier en colimaçon)
c | Puits
d | Muraille
e | Échauguette


Bild: Staatsarchiv Schaffhausen Chroniken A 1, Bd. II, bei S. 772.

Bild: Staatsarchiv Schaffhausen Chroniken A 1, Bd. II, bei S. 772.

L’aquarelle de Hans Kaspar montre l’état de la construction du Munot vers 1605.